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Synthèse régimes totalitaires

Synthèse régimes totalitaires

 URSS
Défaites lors de la 1GM qui provoquent les
révolutions de 1917 et l'abdication du tsar.
Traité de Brest-Litovsk (mars 1918).
Guerre ci

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Loane Le Tallec

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Résumé des trois régimes totalitaires du XXe, à savoir le nazisme, fascisme et l’idéal soviétique de l’URSS

 

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Fiche de révision

URSS Défaites lors de la 1GM qui provoquent les révolutions de 1917 et l'abdication du tsar. Traité de Brest-Litovsk (mars 1918). Guerre civile entre les tsaristes et les bolcheviques (1918-1921). Mesures autoritaires au nom de la dictature du prolétariat : concentration des pouvoirs au profit du parti communiste censé représenter la volonté du peuple : réquisition des récoltes par l'Armée Rouge, nationalisation des industries et du commerce, arrestation et exécution des opposants par la Tchéka (dont le tsar Nicolas II et sa famille le 17 juillet 1918). Victoire des bolcheviques en 1921 : le parti communiste au pouvoir au prix d'une grave famine et de la désorganisation du pays. Lénine lance la NEP: retour provisoire au libéralisme et au capitalisme : mettre fin aux pénuries et dégager des surplus agricoles pour financer la modernisation de l'industrie. Si l'État conserve la maîtrise des secteurs clés de l'économie, la NEP provoque l'enrichissement d'une petite partie de la population : les koulaks dans les campagnes et les nepmens en ville. 30 décembre 1922 : création de l'URSS. 1924: mort de Lénine; Staline lui succède. Italie Genèse Le retour à une économie de paix (après la 1GM) est difficile. << Victoire mutilée » : peu de victoires italiennes donc peu d'avantages lors des traités de paix. Déception politique et mécontentement social : les Italiens aspirent à des changements radicaux. 1919 : création des Faisceaux italiens de combat par Mussolini...

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: une organisation nationaliste et paramilitaire hostile aux élites politiques. 1921: création du Parti national fasciste par Mussolini. Allemagne Défaite humiliante lors de la 1GM et diktat de Versailles. La république de Weimar née de la guerre (novembre 1918) est contestée et on reproche aux élus de ne pas négocier les traités de paix. Difficultés économiques liées au paiement des réparations et à l'occupation de la Ruhr par la France. Janvier 1919: échec de l'insurrection spartakiste (mouvement d'inspiration bolchevique mené par Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg) : rupture entre les communistes et le SPD (parti social- démocrate) qui empêche toute unité d'action contre l'ascension du nazisme. Crise de 1929: chômage, misère, aspiration à des changements radicaux. Prise de pouvoir 27 et 28 octobre 1922 : Marche sur Rome : démonstration de force des milices fascistes armées : environ 30 000 « chemises noires ». Le roi Victor-Emmanuel II préfère éviter la confrontation : il nomme Mussolini président du prison. Conseil (30 octobre 1922). 8 novembre 1923 : après avoir organisé la propagande (1920) puis pris la tête du NSDAP (1921), Hitler tente un putsch à Munich sur le modèle de la Marche sur Rome, mais échec et Le NSDAP progresse (crise de 1929) et remporte les élections législatives de 1933 ; le 30 janvier, Hitler est nommé chancelier par le président de la République, Hindenburg ; les nazis entrent au gouvernement (Goering à l'Aviation et le Dr Frick à l'Intérieur). Lénine puis Staline (1924-1953). Staline : surnom signifiant « acier ». Le « Vojd » est un homme de tempérament, réaliste et rusé. Proche des militants communistes, il est élu Secrétaire Général du Parti en 1922. Il préfère achever la révolution socialiste en URSS avant de l'exporter. Peu à peu, il va éliminer tous ses opposants. Il est présenté par la propagande comme un chef qui regarde l'avenir avec sérénité et sagesse, comme un « petit père des peuples » rassurant et un « soleil de l'humanité » déifié. Parti bolchevique puis parti communiste en 1918. Le chef : un guide charismatique Mussolini: éloquent, sûr de lui, il prononce des discours autoritaires. Le «< Duce » est nourri par son expérience combattante de la 1GM (brutalisation), sa pensée d'après-guerre devient fasciste. Parti unique en 1922 (PCUS). Le Parti dirige tout de façon très rigide, sous le contrôle de Staline. Il se présente comme l'héritier des empereurs romains (grandeur). Hitler: sachant discourir, il est convaincu de la faiblesse des démocraties; pariant sur le pacifisme franco-anglais d'après-guerre, donc sur une « paralysie » politique franco-anglaise, il ose des coups de force : réarmement (1935), remilitarisation de la Rhénanie (1936), accords de Munich (1938). Il est présenté par la propagande comme un chef de guerre déterminé et conquérant, ayant reçu la lumière divine. Parti politique : des partis uniques extrêmes de masse Le Parti national fasciste devient unique en 1926, suite aux lois fascistissimes rédigées par Alfredo Rocco (ministre de la Justice) et établissant la dictature fasciste : dissolution de tous les anciens partis politiques, déchéance du mandat parlementaire des députés de l'opposition... Le NSDAP devient parti unique le 14 juillet 1933, suite aux pleins pouvoirs obtenus par Hitler le 23 mars dans le cadre des troubles liés à l'arrestation des communistes accusés (à tort mais c'est une machination nazie) de l'incendie du Reichstag du 28 février. 2 août 1934: mort du président Hindenburg : les fonctions de président et de chef des armées sont données à Hitler, qui garde celle de chancelier ; il devient le « Reich führer ». Rapprochements entre le parti fasciste et le parti nazi: - axe Rome-Berlin en 1936 - pacte anti-Komintern en 1937 << pacte d'acier » le 22 mai 1939 23 août 1939 : pacte de non-agression entre l'Allemagne nazie et l'URSS de Staline Régime politique : valeurs et ambitions - rejet de la démocratie libérale - création d'une société unanimiste où l'individu est réduit à une fonction sociale au service d'un collectif L'URSS est construite comme une fédération de républiques égales en droit, avec comme valeurs la liberté, l'égalité et la fraternité. Elle se présente comme une démocratie modèle et veut être un rempart contre le capitalisme en unifiant les travailleurs de tous les pays. C'est la « république des soviets » (assemblées ou conseils représentant les ouvriers et les paysans ; base de l'administration de l'URSS). Promouvoir une « société sans classe » (Karl Marx) et mondialiser le communisme (prouver la prospérité du système pour l'exporter). Moderniser l'agriculture et industrialiser l'URSS (rattraper puis dépasser les pays capitalistes). L'économie de marché est remplacée en 1929 par la planification d'État : le Gosplan planifie les objectifs et les moyens de production, la propriété privée est abolie, les travailleurs doivent respecter les normes de production. Collectivisation de l'agriculture : mise en commun des moyens de production dans les kolkhozes et les sovkhozes; élimination des koulaks en tant que « classe » (expropriation de 5,5 millions de ruraux, forcés d'intégrer les exploitations collectives). Le Komintern (la 3ª Internationale fondée par Lénine en 1919) coordonne l'action des PC << européens, impose la « lutte des classes » et interdit tout rapprochement avec les autres partis de gauche. Rejet absolu du communisme et de la démocratie Soumission des individus et suspension des libérale : toute-puissance de l'État qui encadre la libertés individuelles. société ; l'opposition est muselée et les lois sont sacralisées (comme les lois fascistissimes). 1929: accords de Latran : le pape renonce à récupérer les territoires perdus lors de l'unité italienne mais le catholicisme devient religion d'État (il est financé par l'État). Grands travaux et réarmement (chômeurs). Politique sociale novatrice (retraites, protection des enfants, remboursement des soins...). Rétablissement de la peine de mort en 1933. Lois de Nuremberg en 1935 + ordonnances de 1938: mise à l'écart de la population juive de la société et de la citoyenneté : antisémitisme (finance juive responsable des troubles et des révolutions à l'arrière lors de la 1GM et de la crise de 1929), suprématie de la race aryenne, les juifs sont poussés à émigrer. Propriété privée et modernisation de l'économie. Financement des mouvements d'extrême-droite. L'homme est le chef de famille. Travailler et faire la guerre pour la grandeur de l'Italie : patriotisme exacerbé, nationalisme et dévouement; la guerre est au service de l'épanouissement personnel et collectif. 1938: mesures antisémites suite au rapprochement avec l'Allemagne ; Manifeste des scientifiques racistes : promouvoir une « race italienne » et légitimer la déportation des juifs en Allemagne. 9-10 novembre 1938: Nuit de Cristal: pogrom (violences physiques contre les juifs). Soumission des Slaves et des Latins. Préserver la « pureté » de la race : lutte contre le métissage, programme contre les handicapés, les asociaux, les homosexuels. Anticommunisme (la révolution bolchevique est perçue comme faisant partie du complot juif). Haine envers les signataires du traité de Versailles. Expansionnisme : recréer l'empire romain antique et autarcie (crise de 1929). Faire un peuple discipliné et des enfants-soldats. Pangermanisme et conquête d'un « espace vital » pour le développement et l'auto-suffisance de l'Allemagne (plaines d'Ukraine, pétrole de l'Europe de l'Est...). Hitler souhaite faire la guerre le plus rapidement possible et voir de son vivant une « grande Allemagne » qui domine le monde. Dékoulakisation à partir de 1929 : déportation en masse des paysans aisés s'opposant à la collectivisation des terres. Camps de concentration : les Goulags (Direction générale des camps de travail) où s'applique le travail forcé (exploitation des forêts ou des mines loin des zones peuplées) et où sont enfermés les opposants (environ 6 millions de détenus en 1938), inspirés des bagnes tsaristes. Police politique : la Tchéka en 1917, le Guépéou en 1922, le NKVD en 1934 (Commissariat du peuple aux Affaires intérieures): surveille les entreprises, les établissements publics et les organisations du Parti; organise les procès politiques, les déportations et les exécutions sans jugement ; dirige les Goulags. Purges de 1936-1938 : « grande terreur » lors des procès de Moscou : 1 million de fusillés et 7 millions de déportés (des membres du Parti et de l'Armée Rouge, des jeunes, des syndicalistes...). Famine en Ukraine et au Kazakhstan : briser la résistance paysanne. Mensonges : ériger en traîtres les paysans fuyant la famine. Culte de la personnalité : affiches, poèmes vantant les vertus du chef, messages radio... 1937 : Exposition internationale des « Arts et Terreur Police politique : l'OVRA en 1926 (organisation de vigilance et de répression de l'antifascisme), traque les opposants, environ 10 000 personnes exilées sur des îles méditerranéennes (les << bagnes du feu » des îles Lipari, Ustica et Lampedusa). Dès 1933, camps de concentration. Police politique : Gestapo (police secrète d'État) créée par Goering en 1933, dirigée par Himmler et son adjoint Heydrich, surveille la population et encourage la délation. SA en 1921 (section d'assaut) : formation Les squadre : unités paramilitaires fascistes, ont paramilitaire, service d'ordre des nazis, des assassiné par exemple l'opposant socialiste anciens combattants de la 1GM et des chômeurs, Giacomo Matteotti en 1924. 3 millions de « chemises brunes » en 1933. 30 juin 1934: Nuit des Longs Couteaux : élimination des chefs SA devenus trop puissants (dont Röhm) par les SS (200 victimes). SS en 1925 (escadron de protection armé): police militarisée, principale force d'intervention du NSDAP, dirigée par Himmler, en charge de la concentration puis de l'extermination des juifs ; Waffen-SS unités d'élite, commandos armés pour les opérations difficiles de la 2GM. Propagande A l'école : louanges et discours du directeur à la gloire de Mussolini, son portrait dans les classes. Mussolini souvent devant les statues des empereurs romains, supervisant les défilés… Cinéma : inauguration des studios Cinecittà en Monopole de l'information par le NSDAP : dès 1933, création d'un récepteur bon marché (impossibilité de capter les radios étrangères) vendu à 500 000 exemplaires en quelques mois. 1933-1938: congrès du NSDAP à Nuremberg, 1 1937: sous le portrait géant du chef, est inscrit << le cinéma est l'arme la plus puissante >>. avant le dynamisme économique de l'ouvrier et Architecture : image d'une Rome moderne. de la kolkhozienne. Parades sur la grande « rue de l'Empire » tracé par Mussolini... des Techniques » à Paris : le pavillon de l'URSS est surmonté d'une statue mettant en Famine en Ukraine : les camions rapportant le blé confisqué portent l'inscription « à la place du blé koulak, le blé socialiste »... Propagande véhiculée par le cinéma (films d'Eisenstein), la peinture (réalisme socialiste), la musique... Les photos sont truquées pour effacer les opposants éliminés... ***** Les jeunes sont encadrés dans les Pionniers (9- 15 ans) puis dans les Komsomols (jusqu'à 28 ans). million d'Allemands pendant une semaine chaque année, des défilés exaltant la guerre et la puissance allemande. Cinéma : Le Triomphe et la Volonté de Leni Riefenstahl en 1935 : met en scène le déroulement du congrès de Nuremberg de 1934, en multipliant les plans de spectateurs en liesse. De 14 à 18 ans : les Jeunes Avant-garde pour les garçons, les Jeunes Italiennes pour les filles. A 18 ans : les Jeunesses fascistes. Puis les Groupes universitaires fascistes pour les étudiants. $$$ Encadrement de la jeunesse : des organisations affiliées au parti unique pour endoctriner les enfants Dès 4 ans : les Fils de la Louve. De 8 à 14 ans : les Balilla. Ministère de la Propagande et de l'Information, dirigé par Joseph Goebbels. << Tous les enfants de 10 ans dans les Jeunesses hitlériennes » (affiche de propagande).